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Autobahn

Posted in art, video with tags , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , on November 10, 2012 by Zarbis Art Videos

Autoput

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Dans la phosphorescence des rayons bleutés, la cité commence à espérer,
Nos visions fébriles s’acharnent à ne pas monter dans le dernier taxiway,

Coincés là comme des bêtes apeurées dans les parkings souterrains
A regarder passer nos ombres. Je crois bien qu’il nous faut être plus aériens,

Mais qui ne l’entendent pas cette vérité qui nous ronge mots à maux
Ou maux pour mots. Quelque part ailleurs l’atmosphère est au contrôle,

Voyageuse solitaire, elle cherche une raison d’ensoleiller nos sentiments,
On peut donc affirmer que dernier tous nos doutes de grands enfants .

Il y a un demain ivre de mystère à découvrir comme la première rose de l’été;
Qui s’ouvre à nos yeux lentement mais sûrement, nous l’avons tellement espéré !

Dans nos tensions qui emportent nos vies sur d’abjectes incertitudes ridicules,
Mais nous en sommes tous là essayant de comprendre ces
silences qui se cumulent ;

On fuit le futur à toujours vouloir squatter le passé au présent souvent amer ?
Disent nos mémoires qui ne retiennent que les déjections outrancières !

Et lorsqu’il n’y a plus de point de retour reviennent les joies monotones
Sans Âmes et sans vies, cruelles ombres affolées pour oublier que nous sommes;

Presque six milliards de présumés coupables se laissant aller à regarder les étoiles
Pas souvent lumineuses tellement elles ont été assombries par je ne sais quoi,

Peut-être la honteuse malédiction qui trône sur nos cœurs depuis quelques temps sans ses vrais battements;
Qui nous donneraient cette expression d’être enfin vivants dans un dernier élan.

On a occupé le ciel pour nous rendre plus heureux, le sommes-nous vraiment, qui faisons nous?
S’envoyer des roses, des mots doux, des douceurs sous les rayons pâles et ternes mais après coup ?

Que devient le rêveur quand la rêverie est finie, quand la magie devient morne et glaciale ?
Peut-être qu’après tout nous sommes tous que de grands destructeurs de l’astre Astral,

Celui qui nous permettrait de voir plus loin que le bout de notre nez, d’envisager un demain
Où tous ces bouts d’icônes serviraient des causes, où l’on échangerait des idées d’humains !

On à juste évité de s’occuper des choses importantes comme d’écouter ceux qui crient ;
Dehors dans ce véritable monde , mains tendues réclamant peut-être un opéra de vrais sourires,

Une voix qui rassure et qui réchauffe l’âme qui leur servirait escorte pour la mémoire
Au lieu de cela nous regardons passer le temps en souriant en société internalisée et c’est assez pourquoi ?

Aurions-nous perdu tous nos sens, même celui de ressentir comme cela juste pour rien ?
Pour nous tenir debout lorsque l’on se visionne dans nos miroirs essayant de penser que nous sommes des gens bien !

Mais il me semble qu’il faut aller les chercher de plus en plus loin ces pensées d’émotions non déguisées De faux tout jusqu’à en oublier nos noms, les enterrant dans la fausseté commune ridiculisée, et c’est assez ?

Elisabeth Žarkov